scribavita

il était une fois mon blog de généalogie

Après avoir rencontré François, un mari pas très recommandable ?, et pour mon deuxième rendez-vous ancestral, nous partons dans la Loire, en 1821, chez mes SOSAS 32 et 33.
J’espère que ce rendez-vous me permettra enfin de percer le mystère de mes origines christodaires !

Continuer la lecture...

Le "rendez-vous ancestral" initié par Guillaume Chaix, généalogiste professionnel du Grenier de nos ancêtres, consiste à se déplacer dans le temps et dans l’espace pour rencontrer l’un de nos ancêtres et discuter directement avec lui. L’article correspondant est à publier le troisième samedi de chaque mois.
Pour ma première participation à ce #rdvancestral, je me suis transportée à seulement quelques kilomètres de chez moi et en 1890, pour discuter avec le grand-père maternel de mon grand-père maternel, François Berthenet. Nous l’avions déjà indirectement rencontré lorsque j’avais raconté comment une provinciale était montée à Paris, puisque sa femme, Anne-Marie Guignier, était partie avec ses deux enfants depuis Dijon après qu’elle ait découvert en 1886, soit 5 ans après leur mariage, que François la trompait. Elle finira par divorcer en février 1887.
Ce que j’ai découvert lors du deuxième mariage de François, en 1890, renforça ma vision qu'il pouvait être un mari pas très recommandable, et m’a incité à le rencontrer pour lui demander quelques explications...

Continuer la lecture...

Parcourant les minutes de 1921 d’un notaire du Rhône aux Archives départementales, je tombai sur une pochette datée du 30 juin 1921 dont l’intitulé m’interpella :

Testament
de Mr Claude Branciard
Mort pour la France

Ma curiosité de généalogiste s’empressa de lire le document que la pochette contenait. Je découvris une lettre rédigée par un agriculteur de 20 ans, à l’écriture un peu hésitante mais particulièrement appliquée, et dont le contenu semblait avoir été rédigé avec l’aide d’un tiers ayant des connaissances en droit successoral. Outre le contenu émouvant de ce testament, je fus particulièrement troublée quand je découvris la date à laquelle celui-ci avait été rédigé : le 3 août 1914, deuxième jour de la mobilisation de ce qui devint la Première guerre mondiale...

Afin de rendre hommage à Claude Branciard, soldat à l’image de tant d’autres mort pour la France alors qu’il avait à peine 20 ans, trois articles vont modestement esquisser sa biographie.
Le premier d'entre eux présentera son parcours jusqu'à la mobilisation et la rédaction de son testament. Le second article retracera la bataille au cours de laquelle il disparut. Le troisième et dernier article racontera ce qu'il est advenu de ses volontés testamentaires.

Continuer la lecture...

Parcourant les actes de sépulture de la fin de l'Ancien Régime d'un village du Beaujolais, je déchiffrais avec un certain étonnement qu'une jeune femme décédée en 1780 à l'âge de 26 ans, avait été enterrée dans le tombeau de l'église.
Cette mention m'ayant intriguée, j'ai voulu en savoir plus : les sépultures dans l'église étaient-elles une pratique habituelle ? Cette jeune femme avait-elle un statut particulier pour qu'elle soit enterrée dans le tombeau de l’église de son village ?

Continuer la lecture...

A une époque où nos ancêtres se déplaçaient peu et côtoyaient un nombre relativement restreint d'âmes, ou pour éviter de diluer ses richesses dans de multiples familles, les mariages consanguins faisaient partie des mœurs parfaitement acceptées par tous. Leur seule limite résidait dans le degré de parenté existant entre les futurs membres du couple, degré calculé selon le droit canonique pour les mariages sous l'Ancien Régime, ou selon le droit civil pour les mariages de l'époque moderne.
Pour ce généathème de février et sa généalogie insolite, j'ai décidé d'étudier la situation particulière de couples d'ancêtres de quatre générations successives, dont les mariages entre consanguins à des degrés plus ou moins proches, entraînent un degré d'implexe relativement élevé pour mon arrière-grand-mère. A cela s'ajoute un mariage intra-familial, qui ajoute à la difficulté du sac de nœuds que j'ai eu du mal à dénouer et à raconter...
Avant de vous raconter l'histoire de ces couples à travers les générations, je ferai un petit rappel théorique sur les degrés de parenté, leurs limites au mariage, ainsi que les degrés d'implexe.

Continuer la lecture...