scribavita

il était une fois mon blog de généalogie

A une époque où nos ancêtres se déplaçaient peu et côtoyaient un nombre relativement restreint d'âmes, ou pour éviter de diluer ses richesses dans de multiples familles, les mariages consanguins faisaient partie des mœurs parfaitement acceptées par tous. Leur seule limite résidait dans le degré de parenté existant entre les futurs membres du couple, degré calculé selon le droit canonique pour les mariages sous l'Ancien Régime, ou selon le droit civil pour les mariages de l'époque moderne.
Pour ce généathème de février et sa généalogie insolite, j'ai décidé d'étudier la situation particulière de couples d'ancêtres de quatre générations successives, dont les mariages entre consanguins à des degrés plus ou moins proches, entraînent un degré d'implexe relativement élevé pour mon arrière-grand-mère. A cela s'ajoute un mariage intra-familial, qui ajoute à la difficulté du sac de nœuds que j'ai eu du mal à dénouer et à raconter...
Avant de vous raconter l'histoire de ces couples à travers les générations, je ferai un petit rappel théorique sur les degrés de parenté, leurs limites au mariage, ainsi que les degrés d'implexe.

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Suite des actes extraordinaires trouvés au fil de mes lectures des registres et des registres des prêtres de la Paroisse Saint-François du Havre.

Un siècle plus tard, la rigueur semble toujours de mise. Il s'agit aujourd'hui du prêtre de la fin du XVIIIème siècle qui a suivi les pas d'E. Harmond de mon précédent billet. Nous allons découvrir un gestionnaire rigoureux de ses registres paroissiaux, mettant en place un système alphabétique très pratique pour les généalogistes, puis une certaine fierté du même ou de l'un de ses successeurs, probalement soucieux de limiter les mariages consanguins.

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