Ca fait longtemps que j'en rêvais[1]. L'association Généalogie en Corrèze l'a fait : un jeu de société sur la généalogie va bientôt sortir !
Généalogik est un jeu ludo-éducatif qui permettra d'apprendre toutes les ficelles des recherches généalogiques tout en s'amusant en famille.
Pour tout...
Pour le généathème du mois de mai, il nous est proposé de raconter le parcours d'un membre de notre famille pendant la seconde guerre mondiale. Je vais évoquer la vie de mon grand-père qui fut prisonnier de guerre pendant un an et demi au Stalag VI A à Hemer en Allemagne, à partir de 1940.
Un individu, trois versions pour raconter une vie
Je rebondis sur le très intéressant article d'Elise au sujet des Invisibles et la façon dont on peut en parler, malgré nos connaissances limitées sur leurs évènements de vie ou malgré leur vie qui ne serait a priori pas "extra-ordinaire" (au sens littéral du terme). On peut en effet s'appuyer sur plusieurs "outils" pour rédiger quelque chose de consistant et rendre ces Invisibles plus vivants à partir de presque rien : contextualiser les situations, donner quelques informations historiques, romancer l'histoire, ... Bien évidemment, tout cela nécessite un certain travail de recherches et d'écriture !
Je vous propose ci-dessous trois versions pour un même individu. Chacune s'appuie exclusivement sur les données les plus basiques de l'Etat civil : dates et lieux de naissance, de mariage et de décès de l'individu et de sa famille (conjoints et enfants), et ponctuellement, la profession. Même si l'Etat civil a pu révéler des évènements un peu particuliers et bien que je possède d'autres sources d'informations qui auraient pu enrichir l'histoire, je me suis volontairement limitée aux données basiques pour répondre à la problématique soulevée par Elise.
(Echanges) épistolaires
Le généathème d'avril nous propose de rédiger la biographie de l'un de nos ancêtres que nous affectionnons plus particulièrement. Plusieurs de mes ancêtres mériteraient de s'attarder sur eux, j'ai d'ailleurs le projet de le faire sur ce blog dans les semaines et les mois qui viennent. Mais pour ce mois, j'ai choisi de parler de mon arrière-arrière-grand-père Louis Labeille, pour son parcours particulier et son nom de famille qui a du piquant... mais je ne vais pas tout dévoiler dès le début de mon billet...
Je vais en parler à la façon de généablogueurs qui l'ont fait avant moi, Evelyne et son blog Ciel ! Mes aïeux... qui m'a donné l'idée de la forme, Mastie et son blog Murmures d'ancêtres sur l'idée de laquelle nous nous sommes croisées.
Mon précédent billet racontait comment j'avais fait la connaissance de la fonderie Ducel à Pocé-sur-Cisse et découvert la statue de Saint-Eloi fabriquée entre autres par mon aïeul Jacques Bruère ou son frère Silvain en 1844. Le généathème de ce mois nous proposant d'aborder les métiers de nos ancêtres tombe donc à point nommé pour évoquer le métier de mouleur en sable qu'ils ont exercé dans cette fonderie d'art au milieu du XIXème siècle.