scribavita

il était une fois mon blog de généalogie

Mais pourquoi mon ancêtre a-t-il été nommé LABEILLE dans son acte de naissance en 1853 et sa sœur utérine née trois ans plus tard, a-t-elle été appelée JACOB, alors qu’ils sont les enfants naturels de Jeanne SOULIER ? Certes, le premier a ensuite été abandonné, mais pas la seconde. Faut-il toutefois y voir un indice ?

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Dans mon précédent article décrivant la théorie sur la transmission d’un nom de famille, j’expliquais que jusqu’au XIXème voire au XXème siècle, notre société patriarcale attribuait par usage à un enfant nouveau-né le nom de son père, sans qu’aucune règle officielle n’existât. Les situations des enfants naturels sans père connu étaient donc plus compliquées à gérer pour les officiers d’état civil.
Cet article va nous permettre de passer à la pratique à travers l’étude de quelques cas réels concernant des enfants naturels et la façon dont les officiers d’état civil leur ont attribué un nom de famille lors de la déclaration de leur naissance. Ces exemples ne se veulent bien sûr pas représentatifs de la réalité « moyenne », mais donneront je l’espère une image de diverses originalités dont ont fait preuve les représentants de la loi.

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La part des naissances d’enfant naturel, le plus souvent enfant de mère célibataire et de père inconnu, a connu son apogée à la fin du XIXème siècle, représentant près de 9 % de l’ensemble des naissances. Difficile donc de ne pas en avoir croisé au cours de ses recherches généalogiques, et même de ne pas en avoir au moins un dans son arbre !

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Comment un homme a passé cinq fois plus de publications de mariage que de mariages alors qu'un mariage ne nécessite que deux publications ? Pour résoudre cette équation, découvrons le parcours marital d’un homme assez particulier à la fin du XIXème siècle.

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Dans le précédent épisode Qui ira au conseil de famille ?, nous avons retrouvé la famille Poyet-Rousset en 1856 dans leur ferme de Manissol à Saint-Christo-en-Jarez (Loire), une semaine après le décès du chef de famille, Pierre. J’avais donné quelques conseils à Pierre fils sur la composition que devait avoir le conseil de famille devant le juge de paix. Pour ce nouveau rendez-vous ancestral qui a lieu le lendemain du précédent, nous sommes à Saint-Héand le 23 novembre 1856, dans le bureau du juge de paix du canton éponyme, afin d’y nommer les tuteurs des enfants mineurs devenus orphelins.

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