Conte de Noël généalogique
En cette période de décembre où les enfants (et les plus grands) rêvent déjà au Père Noël, et pour répondre au généathème de décembre nous proposant de raconter la façon dont nous sommes tombés dans la généalogie, voici un petit conte dans lequel quelques ressemblances avec la réalité ne seront pas purement fortuites...
... ou comment un simple cultivateur vacille dans l'inexplicable
Tout a commencé lorsqu'au fil de mes recherches sur ma famille, je suis tombée sur un acte de décès qui a attiré mon attention, et, à la lecture de celui-ci, j'ai souhaité en savoir plus sur l'histoire de cet homme.
Je rassure ou je déçois ma famille : cet article ne concerne donc pas l'un de nos ancêtres, mais quelqu'un qui a pu sinon les côtoyer, au moins les croiser...
J'ai rédigé cet article à la fois pour rapporter des faits que l'on croise rarement au cours de recherches généalogiques, mais aussi pour explorer quelques archives consultées moins fréquemment que les sources classiques.
Pour ce généathème de novembre, nous sommes invités à parler de nos ancêtres Poilus. Dans ma famille, je n'ai jamais entendu parler d'un ancêtre Poilu... Mes grands-pères ayant une dizaine d’années quand la guerre a été déclarée, je suis donc partie à la recherche de mes arrières-grands-pères, nés à la fin du XIXème siècle, pour confirmer ou non cette mémoire familiale relativement surprenante. En effet, vu que 80 % des effectifs des classes mobilisées (7,8 millions d'hommes sur 9,7 potentiels) sont partis sur le front pendant la Première guerre mondiale, la probabilité de ne pas avoir de Poilu parmi ses ancêtres directs est plutôt faible...
Mais avant de parler directement de mes ancêtres, un petit rappel des différentes étapes et principes de la conscription s'impose.
Je vous avais présenté en mai les prémices de Généalogik, un jeu de société sur la généalogie imaginé par l'association Généalogie en Corrèze, et qui avait recours au financement participatif via Ulule pour voir le jour. Les 15 000 euros nécessaires à la fabrication 100% française de ce jeu ayant finalement bien été atteints dans les temps, Robin Red Games a pu lancer la production du jeu. Les 1 000 premiers exemplaires sont donc sortis courant octobre.
Suite du généathème d’octobre et de mon article présentant en 100 mots la vie de la grand-mère maternelle de mon grand-père maternel : je vais vous parler d'Anne-Marie dite Justine Guignier, l'une de mes ancêtres originaire de Province montée à Paris à la fin du XIXème siècle.